La RDC et l’Ordre Souverain de Malte (KMFAP) s’allient pour un développement durable multisectoriel
- kmfapsarah
- 5 juin
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Kinshasa, République Démocratique du Congo – Le Gouvernement congolais et l’Ordre Souverain de Saint-Jean de Jérusalem, Chevaliers de Malte – Fédération des Prieurés Autonomes (KMFAP) – ont signé un mémorandum d’entente ouvrant la voie à une coopération ambitieuse dans des secteurs clés du développement.
Cette collaboration s’inscrit dans une dynamique de soutien mutuel autour de priorités telles que la santé, l’éducation, l’agriculture intégrée, les infrastructures, le commerce extérieur, l’énergie et le tourisme. Les deux parties partagent une vision commune centrée sur l’amélioration des conditions de vie des populations congolaises et l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD).
Le partenariat repose sur une coopération équilibrée, où chaque partie agit comme un partenaire à part entière, mobilisant ses compétences scientifiques, techniques, humaines et financières selon ses possibilités. Ensemble, ils entendent mettre en œuvre des projets structurants, participer à des études, accompagner des initiatives de développement et renforcer les institutions nationales.
Concrètement, cette coopération pourra prendre diverses formes :
participation à des programmes de développement,
mise à disposition de personnel technique,
formation des cadres et formateurs locaux,
appui aux institutions de microfinance,
soutien à la création d’entreprises mixtes,
contribution au capital de projets stratégiques.
Un comité de pilotage sera mis en place pour assurer le suivi, l’évaluation et la bonne exécution des programmes. Ce comité travaillera en étroite coordination avec les représentants des deux parties pour garantir l’efficacité des actions engagées.
Ce mémorandum est signé pour une durée de cinq ans, renouvelable automatiquement, sauf dénonciation écrite par l’une des parties. Il pourra évoluer par voie de négociation selon les besoins ou les réalités du terrain. En cas de différend, les parties s’engagent à un règlement à l’amiable, les juridictions congolaises n’étant saisies qu’en dernier recours.
Par ce partenariat, la RDC confirme sa volonté d’ouvrir ses chantiers de développement à des alliés stratégiques, capables de l’accompagner dans des réformes profondes et durables, avec pour finalité le bien-être de sa population.



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